La grève du puissant syndicat Verdi dans plusieurs aéroports allemands a entraîné une grosse pagaille chez Lufthansa. La compagnie, qui était déjà aux prises avec des perturbations massives mercredi dernier à cause d’une panne informatique, a annulé aujourd’hui plus de 1.300 vols dans les aéroports de Brême, Dortmund, Francfort, Hambourg, Hanovre, Munich et Stuttgart. Le trafic dans les principaux aéroports de Francfort, Munich et Hambourg est même entièrement suspendu. « Nous regrettons l’énorme impact de cette grève pour nos passagers. Nous ne participons pas à la négociation collective sur les hausses de salaires et n’avons aucune influence sur celle-ci », a tenu à préciser Michael Niggemann, le patron des RH de Lufthansa. Verdi réclame pour les fonctionnaires une hausse de salaire de 10,5%. La présidente fédérale de la CDU (droite), Gitta Connemann, a déclaré ce matin au Bild : « Un syndicat ne doit pas prendre en otage tout un pays pour ses propres intérêts. Le droit de grève, oui – mais pas à n’importe quel prix. » On a déjà entendu ça ailleurs.
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