La Fnam, qui regroupe les compagnies aériennes françaises comme Air France, Corsair ou Air Caraïbes, a appris que les capacités de l’aéroport d’Orly seraient réduites à partir de fin mars. Cela pénaliserait particulièrement les low cost comme Transavia, qui ont des avions basés à Orly et exploitent des vols sur ces créneaux horaires touchés. « On nous a informés très récemment qu’il y aurait des restrictions en début de journée pour des raisons d’absence de contrôleurs aériens », explique Pascal de Izaguirre, président de la Fnam et par ailleurs PDG de Corsair. Cette réduction de capacités risque d’intervenir au plus mauvais moment, alors que le transport aérien redécolle dans l’Hexagone. « Sur toute l’année 2022, nous sommes remontés à 80% de l’activité de 2019 avec une amélioration progressive », souligne le patron de Corsair.
LG