Après que KLM a publié vendredi un avertissement aux voyageurs sur de possibles perturbations de vols dus à des troubles civils au Kenya et en Tanzanie, les deux pays se sont fâchés dès le lendemain. Le ministre kenyan des Transports, Kipchumba Murkomen, a indiqué avoir protesté auprès de la compagnie pour « cette information infondée, fausse, trompeuse et sans égards qui dépeint le Kenya sous un mauvais jour ». Le gouvernement tanzanien a également dénoncé l’avertissement aux voyageurs par la voix de son ministre des Transports, Makame Mbarawa. « Cette affirmation est sans fondement, alarmiste, inconsidérée et a provoqué une peur et une panique inutiles », a-t-il dit dans un communiqué, exhortant les voyageurs à ignorer l’avertissement. La compagnie s’est excusée samedi auprès du gouvernement kenyan, indiquant que l’avertissement aux voyageurs était « uniquement destiné à nos clients en Tanzanie ». Le ministre tanzanien va pouvoir de nouveau sortir son communiqué.
LG