Le 2 janvier dernier, alors qu’elles attendaient à la gare Montparnasse leur train pour rejoindre Bordeaux, le chat d’une mère et sa fille de 15 ans s’est échappé de sa sacoche de transport et s’est réfugié sous le TGV. Pendant vingt minutes, mère et fille demandent en vain aux contrôleurs d’empêcher le départ du train, espérant pouvoir récupérer Neko. En vain. Le train part, le chat est écrasé sous les yeux de ses maîtresses. La Fondation 30 Millions d’amis a décidé de porter plainte contre la SNCF pour « sévices graves et actes de cruauté ayant entraîné la mort d’un animal ». La compagnie ferroviaire se défend de tout acte de cruauté. « Il est extrêmement dangereux de descendre sur les voies car elles sont électrifiées. En plus, ce jour-là, c’était le retour des vacances donc il y avait beaucoup de monde dans la gare. On ne pouvait pas arrêter la circulation aussi facilement. » On a le droit de penser qu’il y avait peut-être une solution pour sauver Neko, quitte à mettre une amende aux propriétaires du chat.
LG