D’après Iata, en 2023, les compagnies aérienne devraient afficher « un petit bénéfice » net de 4,7 milliards de dollars, soit une marge bénéficiaire de 0,6 %. « Il s’agit du premier bénéfice depuis 2019, lorsque les bénéfices nets de l’industrie étaient de 26,4 milliards de dollars », a expliqué Willie Walsh, le patron de Iata. Pour 2022, Iata prévoir encore des pertes nettes de 6,9 milliards de dollar pour l’ensemble du secteur. Mais « c’est nettement mieux que les pertes de 42 milliards enregistrées en 2021 et de 137,7 milliards en 2020. Le fait que les compagnies aient pu réduire leurs pertes en 2022, face à la hausse des coûts, aux pénuries de main-d’œuvre, aux grèves, aux perturbations opérationnelles dans de nombreux hubs clés et à l’incertitude économique croissante, en dit long sur le désir et le besoin de connectivité des gens », ajoute Willie Walsh. Un sondage de Iata réalisé dans une dizaine de pays montre qu’aujourd’hui, près de 70% des touristes voyagent autant ou davantage qu’avant la pandémie. De plus, malgré la crise économique et les préoccupations environnementales, 57% n’ont pas l’intention de freiner leurs habitudes de déplacement.
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