L’Umih va choisir jeudi lors d’une élection à deux tours sa nouvelle direction entre cinq binômes, une profusion inédite pour l’organisation, secouée par deux ans de crise sanitaire. « Voir ces cinq tickets est une grande satisfaction : cela montre la bonne santé de l’Umih », souligne Roland Héguy, hôtelier retraité, prêt à passer la main au bout de 12 ans, de même que son vice-président, Hervé Becam. Son successeur pourrait être une personnalité médiatique : le chef étoilé Thierry Marx, connu pour ses engagements sociaux, ou le restaurateur Stéphane Manigold, célèbre depuis sa victoire face à l’assureur Axa qui refusait d’indemniser les restaurateurs durant les périodes de confinement. Les 113 votants pourraient aussi opter pour un homme du sérail comme Laurent Duc, qui préside la branche hôtellerie. Pour lui, « il faut des professionnels du lobbying » à la tête de l’Umih. « Ce poste, ce n’est pas que la télé, ce sont des réunions avec la Direction générale des entreprises, les ministères, l’Europe… C’est mon lot depuis 20 ans. » Voilà Marx renvoyé à ses fourneaux…
LG