Le secteur de la croisière, régulièrement attaqué sur son impact environnemental, se défend en mettant en avant ses innovations pour moins polluer. « Bien sûr qu’il y a un sujet », reconnaît Patrick Pourbaix, directeur général France de MSC Croisières. « Mais cela fait belle lurette que nous l’avons pris à bras le corps », ajoute-t-il, alors que doit bientôt sortir des Chantiers de l’Atlantique le premier bateau de la compagnie fonctionnant au gaz naturel liquéfié (GNL). Le GNL « n’est pas la solution ultime », mais « c’est 25% de CO2 en moins par rapport au fioul, des particules fines quasiment inexistantes et des oxydes de soufre et d’azote terriblement réduits ». Luigi Stefanelli, directeur général de Costa, rappelle qu’un « bateau de 300 mètres qui entre dans un port, ça se voit. Mais ce qu’on ne voit pas, ce sont les bus, les centaines d’avions, les centaines de voitures qui entrent dans les villes. » Si les autres polluent plus, alors…